On voit ici un élément du paquetage des soldats finlandais envoyés au front, à savoir une gamelle de campagne. La Guerre de Continuation qui opposa une deuxième fois la Finlande à l’Union soviétique éclata le 25 juin 1941, s’achevant par la défaite de notre pays le 19 septembre 1944. Le conflit armé se prolongea avec la Guerre de Laponie que dut encore mener la Finlande jusqu’à avril 1945 pour repousser l’armée allemande au-delà de nos frontières. Le premier hiver de la Guerre de Continuation (1941-1942) fut marqué par une pénurie alimentaire particulièrement sévère qui toucha tant les civils que les soldats. En ces mois difficiles, la population finlandaise fut plus proche d’une famine générale que ce ne fut le cas pendant toute la durée de la Seconde Guerre mondiale. Même si les soldats du front et les civils réussirent à survivre grâce à la pêche, à la chasse, à des expéditions d’approvisionnement dans les campagnes et au marché noir, il y a lieu d’admettre que les pensionnaires des établissements psychiatriques et les soldats soviétiques internés dans les camps de prisonniers furent confrontés à la faim et à la dénutrition.
On voit ici un élément du paquetage des soldats finlandais envoyés au front, à savoir une gamelle de campagne. La Guerre de Continuation qui opposa une deuxième fois la Finlande à l’Union soviétique éclata le 25 juin 1941, s’achevant par la défaite de notre pays le 19 septembre 1944. Le conflit armé se prolongea avec la Guerre de Laponie que dut encore mener la Finlande jusqu’à avril 1945 pour repousser l’armée allemande au-delà de nos frontières. Le premier hiver de la Guerre de Continuation (1941-1942) fut marqué par une pénurie alimentaire particulièrement sévère qui toucha tant les civils que les soldats. En ces mois difficiles, la population finlandaise fut plus proche d’une famine générale que ce ne fut le cas pendant toute la durée de la Seconde Guerre mondiale. Même si les soldats du front et les civils réussirent à survivre grâce à la pêche, à la chasse, à des expéditions d’approvisionnement dans les campagnes et au marché noir, il y a lieu d’admettre que les pensionnaires des établissements psychiatriques et les soldats soviétiques internés dans les camps de prisonniers furent confrontés à la faim et à la dénutrition.