Datant des années 1920, ce collier ouvragé qui faisait partie du harnachement d’un renne est l’œuvre d’Antti Salomoninpoika Näkkäläjärvi, dit Kaijuna, un Sami originaire d’Enontekiö qui fabriqua l’objet pour l’offrir à sa fille Karen Maria. Ce collier devrait en principe présenter aujourd’hui d’importants signes d’usure : ce n’est pas le cas car le modèle s’est manifestement avéré un peu trop large. Näkkäläjärvi avait l’habitude d’aller vendre des colliers de sa fabrication jusque dans la petite ville norvégienne d’Alta, située au bord de l’océan Arctique. Les Samis sont l’unique peuple autochtone encore présent aujourd’hui sur le territoire de l’Union européenne : on compte actuellement environ 10 000 membres de cette communauté sur le sol finlandais, dont une partie a pour langue maternelle l’un ou l’autre dialecte local sami.
Datant des années 1920, ce collier ouvragé qui faisait partie du harnachement d’un renne est l’œuvre d’Antti Salomoninpoika Näkkäläjärvi, dit Kaijuna, un Sami originaire d’Enontekiö qui fabriqua l’objet pour l’offrir à sa fille Karen Maria. Ce collier devrait en principe présenter aujourd’hui d’importants signes d’usure : ce n’est pas le cas car le modèle s’est manifestement avéré un peu trop large. Näkkäläjärvi avait l’habitude d’aller vendre des colliers de sa fabrication jusque dans la petite ville norvégienne d’Alta, située au bord de l’océan Arctique. Les Samis sont l’unique peuple autochtone encore présent aujourd’hui sur le territoire de l’Union européenne : on compte actuellement environ 10 000 membres de cette communauté sur le sol finlandais, dont une partie a pour langue maternelle l’un ou l’autre dialecte local sami.